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Résultats de l’étude scientifique :
CONSCIENCE ET SOUPLESSE DU CORPS EN STRETCHING POSTURAL®
Tout d’abord, l’association SP®EFM adresse un grand merci aux 67 praticiens et leurs élèves, à Nathalie Michel, Frédérique Tabarie, Liliane Eve, Lionel Barbier et Laurence Moreau de nous avoir permis de mener à bien cette étude. Les résultats sont excellents et porteurs d’avenir.
• Compte rendu de l’étude établi par Nathalie Michel :
« Un petit rappel pour ceux qui n’ont pas pu participer à l’étude.
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt de la pratique régulière du Stretching Postural® dans la prise de conscience de son schéma corporel et la correction de sa posture, par l’amélioration de la souplesse et de la tonicité.
Les praticiens, licenciés en Stretching Postural® et volontaires, pouvaient proposer aux nouvelles personnes intégrant une séance collective ou individuelle, de participer à l’étude. Les séances suivaient toutes le même déroulement : un rituel en position debout, 2 stretchs toniques « debout », 1 stretch lourd « debout », 2 stretchs toniques de la position « à genou » à la position « allongé » (sur le ventre ou sur le dos), 1 stretch lourd assis, un stretch final allongé sur le dos et une grande respiration finale.
Les participants devaient être âgés de 18 ans ou plus et n’avoir jamais pratiqué de Stretching Postural®. Ils devaient s’engager à venir aux séances régulièrement (au moins 1 séance par semaine) pendant au moins 4 mois. La technique étant destinée à un public large, toute personne suffisamment mobile pour passer, sans aide, de la position debout à la position au sol sur le dos et inversement, pouvait être incluse dans l’étude. L’inclusion des sujets a commencé en septembre 2017.
Les praticiens proposaient aux nouvelles personnes de participer à l’étude au fur et à mesure de leur arrivée dans les séances, à compter de cette date et pendant 2 ans (jusqu’en août 2019).
Avant que le praticien ne propose à une nouvelle personne de participer à l’étude, celle-ci bénéficiait d’une séance d’essai pour lui permettre de découvrir la technique. À l’issue de cette première séance, si le sujet était intéressé et souhaitait continuer, le praticien lui présentait l’étude et l’invitait à participer.
Pour laisser le temps aux sujets de réfléchir, l’inclusion dans l’étude ne commençait qu’à la première séance après cet essai. À leur inclusion dans l’étude (T0), après la 8ème séance (T1, soit entre 2 et 3 mois après l’inclusion) et après la 16ème séance (T2, soit entre 4 et 6 mois après l’inclusion), les participants remplissaient un questionnaire et étaient soumis à des tests simples, accompagnés d’une prise de photos dans des positions spécifiques. La description des tests et les questionnaires sont détaillés dans le protocole de l’étude disponible sur le site SP®EFM.
Sur les 366 sujets inclus, 269 (73,5%) sont allés jusqu’au bout de l’étude. Parmi ces derniers, 33 avaient des données incomplètes ou inexploitables (photos manquantes ou floues).
Ainsi, 236 sujets (64,5%) ont terminé́ l’étude et disposent de données complètes. La description statistique des données a porté́ sur ce groupe.
-L’échantillon est constitué́ de 74,6% de femmes (n=176). L’âge moyen est de 54,5 ans (min = 13 ans, max = 80 ans, médiane = 56 ans).
D’une manière générale, on observe qu’au cours des 3 suivis, la proportion de sujets rapportant des douleurs diminue, de même que le degré́ d’évaluation de ces dernières.
On observe que les moyennes augmentent entre T0 et T2 pour tous les tests : conscience de la verticale debout, conscience de l’horizontale debout, conscience de la verticale assis, test de souplesse debout et test de souplesse assis. Les détails des tests sont disponibles dans le protocole de l’étude.
Ces résultats doivent encore être confortés par des tests statistiques.
Ils sont néanmoins très encourageants et montrent bien les bénéfices de la technique sur la conscience du schéma corporel et la souplesse. »
En résumé, nous avons dans les mains de quoi argumenter sur cette méthode. Les résultats parlent d’eux-mêmes.
Nathalie Michel et Magalie Barbier s’organisent pour traduire l’étude en anglais et la faire publier d’ici quelques mois.
Dès que nous aurons les conclusions, nous pourrons mettre à votre disposition un résumé sur le site.
Vous pouvez être très fiers d’exercer cette méthode . Vous êtes tous très conscients de la nécessité de protéger le Stretching Postural® et vous avez raison de ne pas divulguer la méthode n’importe comment.